En sa quête métaphysique, Descartes approfondit l’essence du dynamisme spirituel de l’homme : il souligne la supériorité de l’entendement (faculté par laquelle nous apercevons les idées) sur l’imagination (puissance de représenter les choses de manières sensibles).
Descartes considère la liberté d’indifférence comme le plus bas degré de la liberté.
Dans une définition célèbre, Descartes affirme que la philosophie est comme un arbre dont les racines sont la métaphysique et donc le tronc est la physique. Les branches qui sortent du tronc représentent toutes les autres sciences.
Son père s’est occupé attentivement de l’éducation de son plus jeune fils et a été frappé par la curiosité, la facilité pour les mathématiques et la soif de savoir de René. Vers sa dixième année, Descartes est envoyé au collège de Jésuites de La Flèche et il suit pendant 8 ans le cours des études profondes et sérieuses dirigées par des maîtres de grande qualité.
Après avoir quitté La Flèche, peut-être en quête d’une occupation, Descartes fait quelques voyages. En 1618, on le retrouve en Hollande, engagé dans les armées. Comme dit la légende, en novembre 1619, Descartes gelé du froid s’abrite dans la poêle belge et y fait le rêve d’une « science admirable ». Il prend cela pour un signe lui enjoignant de consacrer le reste de sa vie à la recherche de la vérité. À cette époque, les philosophes dogmatiques n’offraient que des systèmes plus ou moins renouvelés des Grecs, avec quelques propositions qui les rendaient suspects à la théologie régnante ; et les autres faisaient un grand étalage d’érudition, pour avouer finalement qu’ils ne savaient rien. Le reproche principal de Descartes aux telles philosophes consiste en ce que leurs systèmes sont contestables, donc ils ne peuvent pas obtenir la vérité. Évidence et certitude – telles sont les deux bouts de la future Méthode de Descartes.
c) 1629 - 1649
Après quelques autres voyages et de longs séjours en province et à Paris, en 1629 Descartes décide de s’installer encore en Hollande afin d’y travailler en paix. Désormais les événements majeurs de sa vie sont ses œuvres. Le premier ouvrage de Descartes écrit en latin, sous le titre Les Règles pour la direction de l’esprit, devient le premier exposé de la méthode cartésienne. Puis Descartes commence un autre petit traité de métaphysique et la rédaction d’un traité de physique qui expose la structure du monde. En 1637, il publia, mais sans le signer et en français (ce qui est d’une grande nouveauté pour l’époque), le Discours de la Méthode suivi de trois petits essais scientifiques : La Dioptrique, Les Météores et La Géométrie.
d) 1649 - 1650
Autres grandes œuvres se succèdent rapidement : Les Méditations métaphysiques, Les Principes de la philosophie, puis une version française de ces Principes, et enfin le traité Les Passions de l’âme parut en Hollande et en France en novembre 1649 alors que Descartes est déjà arrivé à Stockholm où il mourra très peu de temps après, le 11 février 1650.
1637 - Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, suivi des trois traités: la Dioptrique, les Météores et la Géométrie
1641 - Méditations sur la philosophie première, in quibus De existential et animae immortalitatis demonstrantur (avec six séries d’Objections)
1644 - Principes de la Philosophie
1649 – Traité des passions de l’âme
Dans ce discours, Descartes expose son parcours intellectuel de façon rétrospective, depuis son regard critique porté sur les enseignements qu'il avait reçus à l'école, jusqu'à sa fondation d'une philosophie nouvelle quelques années plus tard. Il y propose une méthode (composée de quatre règles) pour éviter l'erreur, et y développe une philosophie du doute, visant à reconstruire le savoir sur des fondements certains. Il y résume ses méditations sur l'âme et sur Dieu..
Le Discours de la méthode est l'occasion pour Descartes de présenter une morale provisoire, tenant en quelques maximes de conduit. Enfin, le traité présente des déclarations sur le rapport de l'homme à la nature, représentatives de la modernité.
Sommaire:
I) L'objectif de la méthode
II) Le principe de la méthode
III) La morale par provision temporaire et ses maximes
IV) Le cogito ou la vérité indéniable
V) L'évolution de sa méthode en plaçant Dieu au centre de ses arguments
VI) Conclusion de Descartes
Le classicisme, une des époques culturelles les plus brillantes de l’histoire de la France, est une expression idéologique et esthétique de la monarchie absolue. Il se développe pendant toute la première partie du siècle et atteint son apogée vers les années soixante.
Le classicisme est en liaison étroite avec les courants philosophiques de l’époque, en premier lieu celui du rationalisme de Descartes dont il subit l’influence. L’esthétique classique est fondée sur trois principes essentiels : rationalisme, imitation de la nature et l’imitation de l’Antiquité.
Descartes cherchait une science pratique qui puisse guider les hommes dans les divers chemins où ils s’engagent, les aider à devenir « maîtres et possesseurs de la nature ». Descartes cherchait une méthode qui permette à l’esprit de progresser avec assurance et lucidité dans la recherche de la vérité, dans n’importe quel domaine de la connaissance.
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