vineri, 3 octombrie 2014

Madame de la Fayette - La Princesse de Clèves















  La vie de Madame de La Fayette
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née à Paris en 1634. Son père était écuyer et il appartenait à l'entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d'un médecin du roi Louis XIII, était au service de Mme de Combalet, nièce du cardinal de Richelieu. La future Madame de La Fayette était de petite noblesse mais son érudition, sa beauté et la richesse de sa famille, lui ont ouvert les portes des salons parisiens. Son père est mort alors qu'elle n'avait que quinze ans. L'année suivante sa mère s’est remariée avec le chevalier Renaud de Sévigné, l'oncle de la Marquise de Sévigné ; cette dernière est devenue l'amie intime de Marie-Madeleine. A seize ans, Marie-Madeleine fréquentait les salons de Mademoiselle de Scudéry et l'hôtel de Rambouillet. Elle est devenue demoiselle d'honneur de la régente Anne d'Autriche et s’est retrouvée à la cour.
Cinq ans plus tard, en 1655, elle a épousé le comte de La Fayette. M. de La Fayette, officier en retraite, âgé de 38 ans, veuf, était d'une grande noblesse, mais il était sans argent. Ce mariage de raison (il avait 17 ans de plus qu'elle) a valu à Marie-Madeleine une vie sans passion mais sans tragédie. Les époux ont adopté un mode de vie satisfaisant pour tous les deux : elle fréquentait les salons parisiens, tandis que le comte restait sur ses terres d'Auvergne. Madame de La Fayette s’est installée dans son prestigieux hôtel de la rue Vaugirard et y a ouvert son propre salon. Son hôtel était le rendez-vous des personnes les plus
célèbres de son temps, entre autres, Huet, Ménage, La Fontaine et Segrais. Ses amies les plus proches étaient sa cousine, Mme de Sévigné, et Henriette d'Angleterre, la belle-sœur du roi.
En 1660, Madame de La Fayette a noué une relation d'amitié avec La Rochefoucauld. Leur amitié a duré jusqu'à la mort de La Rochefoucauld en 1680. La Rochefoucauld et plusieurs de ses amis ont poussé Madame de La Fayette à écrire et ils ont collaboré avec elle. Elle a refusé de signer ses récits par son propre nom ou de prendre un pseudonyme. Elle a donc publié ses œuvres comme anonymes ou choisi le nom de l'un de ses amis (notamment Segrais) qui les signait à sa place. Du fait de l’absence de signature de ses œuvres, on ne peut que discuter de leur vraie paternité. Sauf La Princesse de Montpensier, on ne peut pas affirmer en toute certitude qu’elle est auteur des autres livres. Néanmoins, il y avait certains auteurs qui ne voulaient pas faire ignorer Madame de La Fayette en tant que l’auteur de ces œuvres.
« Il [Segrais] ne voulut pourtant pas qu'on ignorât qu'elle en était l'auteur; il a écrit ces propres paroles : La Princesse de Clèves est de madame de La Fayette : Zaïde est aussi d'elle. Il est vrai que j'y ai eu quelque part, mais seulement pour la disposition du roman. Huet, évêque d'Avranches, joignit son témoignage à celui de Ségrais, en déclarant qu'il avait vu madame de La Fayette composer Zaïde, et qu'elle le lui avait communiqué tout entier pièce à pièce. ».
On connaît très peu la vie de Madame de La Fayette ; elle aimait s’entourer de mystère et donc on ignore toujours ce qu’elle pensait, et quel était son état d’esprit.
En 1662, elle a  publié une nouvelle historique : La Princesse de Montpensier (écrite au cours de l’été 1661). En 1670, le roman espagnol Zaïde, écrit pour divertir La Rochefoucauld, est publié. C’est une œuvre collective à laquelle ont collaboré ses deux amis, Huet et Segrais, et qui est parue sous le nom de ce dernier. Le succès de Zaïde n’est pas moins vif que celui de La Princesse de Montpensier et il encourage Madame de La Fayette à tenter une nouvelle expérience, encore plus ambitieuse. Elle aurait mis six ans pour écrire son chef-d’œuvre : La Princesse de Clèves, paru enfin en 1678 et qui a apporté à Madame de La Fayette un immense succès. Comme les deux livres qui l’ont précédé, La Princesse de Clèves ne porte pas de nom d’auteur. Deux ans après la parution de La Princesse de Clèves, en 1680, La Rochefoucauld est mort. Trois ans plus tard, en 1683, c'est son mari, le Comte de La Fayette, qui meurt. Madame de la Fayette s’est retirée pour se consacrer à la religion. Elle est décédée en 1693. Après sa mort on a publié La Comtesse de Tende (en 1718), L’Histoire d’Henriette d’Angleterre (publié en 1720 à Amsterdam) et Mémoires de la Cour de France, pour les années 1688 et 1689 (publié en 1731 à Amsterdam aussi), qui ne sont, pour ainsi dire que des fragments de textes qu’elle a composés. De plus, on doit aussi à Madame de La Fayette quelques maximes, qui seraient dignes de La Rochefoucauld ; celle-ci par exemple : « Celui qui se met au-dessus des autres, quelqu’esprit qu’il ait, se met au-dessous de son esprit. ».


L’époque de Madame de La Fayette
L’époque à laquelle Madame de La Fayette vivait est caractérisée par : la préciosité. La préciosité proprement dite consistait dans « un désir d’émancipation de la femme par le refus du mariage, lien juridique pesant qui subordonnait entièrement l’épouse à la tutelle maritale. ». Néanmoins la préciosité se déployait également dans la littérature et elle était un des courants littéraires du XVIIe siècle. Ce mouvement signifiait en même temps un nouveau mode de vie et une nouvelle philosophie. Ce nouveau mouvement, qui est devenu aussi une certaine vogue du XVIIe siècle, demandait également des nouveaux lieux pour pouvoir se répandre ; c’est ainsi que les salons mondains étaient créés. La préciosité se développe entre 1610 et 1660 dans les salons.
Madame de La Fayette est actuellement considérée comme une précieuse parce qu’elle fréquentait les salons et elle s’est mise à écrire des narrations dont le thème principal était l’amour, le thème préféré des précieux et aussi largement cultivé dans les salons. Une autre marque apparente de la préciosité dans l’œuvre de Madame de La Fayette est l’idéal précieux manifesté par les personnages principaux, par exemple la princesse de Clèves et le duc de Nemours. Tous les deux sont beaux, intelligents et gracieux. Même le désir du duc de Nemours de faire tout pour se faire aimer de la princesse est un procédé précieux. La langue que Madame de La Fayette emploie est aussi une sorte de vocabulaire précieux par ses expressions vagues et abstraites. Elle les utilise surtout en décrivant la magnificence et la grandeur de la cour, aussi un thème précieux.

 L’œuvre de Madame de La Fayette
Son premier récit, La Princesse de Montpensier, a été probablement inspiré par ce que Madame de La Fayette voyait à la cour. C’est une nouvelle à clef, dont les personnages habitent à la cour de François Ier et Henri II et qui représentent les vrais personnages de la cour de Louis XIV, et dont l’intrigue est en fait une transposition de la relation du roi avec Henriette d’Orléans.
Madame de La Fayette était morte depuis une vingtaine d’années lorsque le Mercure galant a publié pour la première fois, sans nom d’auteur, sa nouvelle La Comtesse de Tende. On ignore la date exacte de la composition, mais, d’après une lettre à Ménage qui y faisait allusion on peut supposer que La Comtesse de Tende a suivi immédiatement La Princesse de Montpensier et a précédé La Princesse de Clèves d’une quinzaine d’années environ. En quelques vingt pages, ce récit concentre les thèmes majeurs que Madame de La Fayette développera dans son chef-d’œuvre.
Par sa longueur et son contenu Zaïde apparaît comme une exception dans l’œuvre de Madame de La Fayette. L’action de Zaïde est tournée vers l’extérieur et comprend cinq histoires intercalées. Sa conception est plutôt archaïque, elle renoue avec la tradition héroïque, disons baroque, avec ses tempêtes, ses naufrages, ses déguisements et ses reconnaissances. La narration de cette œuvre quitte la cour française car Madame de La Fayette a transporté l’action de ce roman dans l’Espagne du IXe siècle. Cependant le thème principal, comme dans les autres récits de Madame de La Fayette, est l’amour et la passion amoureuse à laquelle personne ne peut échapper : « Comme toujours, selon la conception classique, c’est-à-dire pessimiste, de l’amour, celui-ci s’empare de sa victime en un instant pour ne plus le lâcher. ».
La Princesse de Clèves a été publiée également sans nom d’auteur. Ce roman, qui a été par la suite attribué à Madame de La Fayette peut être considéré comme une œuvre collective. Il est probable qu’elle s’est fait conseiller par l’un ou plusieurs des auteurs suivants : son ami La Rochefoucauld, Segrais ou Huet. On a évoqué aussi Mme de Sévigné. S’il est difficile de reconnaître la part de chacun dans ce roman, les historiens ont acquis la quasi certitude que c’est Madame de La Fayette qui était l’auteur de cet ouvrage. Le nom de l’auteur n’apparaîtra sur la couverture de ce roman qu’en 1780, soit plus de cent ans après sa parution. La publication de La Princesse de Clèves a été perçue comme un événement. Ce livre a été le premier livre français soutenu par une campagne de presse. De plus, cette œuvre posait aux contemporains des questions essentielles. « Tout de suite, on comprit qu’il y avait là autre chose qu’un simple roman : un exemple d’attitude morale, la mise en récit d’une éthique à la fois personnelle et universelle, historique et structurelle, autour de laquelle on se mit à débattre avec ferveur. ».
Ce n’est que dans cette œuvre que l’art de Madame de La Fayette culmine. Les critiques estiment que l’histoire de cet ouvrage pourrait être inspirée par la relation de Madame de La Fayette et du duc de la Rochefoucauld. L’auteur a implanté son drame personnel dans le contexte historique. Par cette œuvre Madame de La Fayette a créée une forme toute nouvelle et toute novatrice qui est restée unique pendant un siècle, même si elle avait de nombreux imitateurs. C’est justement la brièveté, la densité de l’observation psychologique et le cadre historique qui sont devenus modèles pour de multiples romanciers du début du XVIIIe siècle. Les narrations de Madame de La Fayette sont passées pour un modèle du genre. Au lieu des aventures extérieures, des intrigues multiples et des épisodes étendus, Madame de La Fayette se concentre sur l’analyse des cœurs et des personnages. Jusqu’ici toutes les œuvres prosaïques traitaient les amours des gens célibataires qui, en général, finissaient par le mariage. Madame de La Fayette, au contraire, commence par le mariage et elle peint l’amour passionné d’une femme mariée pour un homme, qui n’est pas son mari. Elle le peint non comme une aventure frivole mais comme un terrible pouvoir fatal qui dévore le cœur et qui mène à la destruction. Cependant Madame de La Fayette a tiré les thèmes pour ses narrations de la vie réelle à laquelle elle assistait autour d’elle. Elle-même disait de son œuvre : « Ce n’est pas un roman. », car elle se considérait plutôt comme mémorialiste qu’un auteur de fiction. C’est pour cette raison que les multiples critiques et auteurs suggèrent que c’est la vie propre de Madame de La Fayette qui a servi de modèle de La Princesse de Clèves, notamment.




                                 La Princesse de Clèves
La publication de La Princesse de Clèves était immédiatement perçue comme un événement. A travers les éloges, les critiques, les interrogations qui se sont élevés à son sujet, une chose paraissait claire : cette œuvre posait aux contemporains des questions essentielles. « Tout de suite, on comprit qu’il y avait là autre chose qu’un simple roman : un exemple d’attitude morale, la mise en récit d’une éthique à la fois personnelle et universelle, historique et structurelle, autour de laquelle on se mit à débattre avec ferveur. […] La problématique mise en avant ramenait la signification de l’œuvre à un choix de conscience. ». Le livre a fait autant de bruit qu’il a éclipsé pour longtemps la production romanesque du siècle entier. On déclarait, et on le croyait inconditionnellement, que le roman français était né avec La Princesse de Clèves. Le roman héroïque, pastoral, comique s’est fait dépasser par ce nouveau récit basé sur les valeurs du devoir, de la raison et de la bienséance.




Résumé
A la cour d'Henri II, à Paris, le jeune prince de Clèves rencontre Mlle de Chartres, jeune, belle et charmante ; il gagne son estime et l'épouse. Mais, peu après son mariage, la nouvelle princesse de Clèves rencontre à un bal le duc de Nemours, très séduisant et admiré par toutes les dames de la cour. Mme de Clèves commence à sentir l’attirance et l’inclination vers le duc. Après une courte retraite à la campagne, la princesse revient à Paris avec l'espoir de pouvoir maîtriser ses sentiments. Mais elle n’arrive pas à les dissimuler au duc, qui dérobe l'un de ses portraits. À l'occasion de la lecture d'une lettre galante, que la princesse croit être adressée à M. de Nemours, elle découvre les tourments de la jalousie. Persuadée des dangers de l’amour, la princesse de Clèves choisit de quitter la cour. Son mari pourtant ne comprend pas les raisons de sa fuite et elle lui fait alors l'aveu de sa passion tandis que le duc de Nemours, caché, écoute. Le duc, convaincu du fait d’être aimé, révèle imprudemment en public le secret de cette aventure et soudain c’est la cour entière qui en parle. Le mari, l’épouse et l’amant sont torturés par les soupçons et la jalousie. La princesse se retire à la campagne où elle est espionnée par un sujet du prince. M. de Nemours ne peut pas supporter l’absence de la princesse et il parvient à la revoir. M. de Clèves croit avoir été trahi par sa femme et il meurt de chagrin. La princesse finit par avouer son amour à Nemours, mais elle refuse de l'épouser même si elle est de nouveau libre et elle se retire dans une maison religieuse.






Les personnages

M. de Nemours - Ce "Don Juan" est parti au début en Angleterre. Quand il rentre, il tombe amoureux de la Princesse de Clèves au bal des fiançailles où ils dansent ensemble. Le comportement de Monsieur de Nemours change beaucoup immédiamment après ce rendez-vous.
La princesse de Clèves/Mlle de Chartres - Mademoiselle de Chartres, devenue Madame de Clèves est le héros de La Princesse de Clèves. Elle se marie avec le Prince de Clèves, mais après qu'elle rencontre Monsieur de Nemours au bal des fiançailles, elle passe ses jours à lutter contre sa passion pour celui qui n'est pas son mari.
Le prince de Clèves - Monsieur de Clèves tombe totalement amoureux de Mademoiselle de Chartres. Il se marie avec elle après la mort de son père, qui n'approuve pas le mariage d'abord pour des raisons politiques. Son amour pour la Princesse de Clèves reste fort tout au long du roman.
Mme de Chartres - Madame de Chartres est la mère vertueuse de la Princesse de Clèves. Elle meurt pendant la première partie du roman, où elle donne à sa fille des conseils à propos de ce qu'elle constate entre sa fille et Monsieur de Nemours.
Henri II - Il est le roi pour la plupart du roman avant qu'il ne soit fatalement blessé lors d'un tournoi vers la fin.
Catherine de Médicis - Elle est la reine. A propos de Diane de Poitiers, elle est experte de la bienséance: "L'humeur ambitieuse de la reine lui faisait trouver une grande douceur à régner; il semblait qu'elle souffrît sans peine l'attachement du roi pour la duchesse de Valentinois, et elle n'en témoignait aucune jalousie ; mais elle avait une si profonde dissimulation, qu'il était difficile de juger de ses sentiments, et la politique l'obligeait d'approcher cette duchesse de sa personne, afin d'en approcher aussi le roi. Ce prince aimait le commerce des femmes, même de celles dont il n'était pas amoureux : il demeurait tous les jours chez la reine à l'heure du cercle, où tout ce qu'il y avait de plus beau et de mieux fait, de l'un et de l'autre sexe, ne manquait pas de se trouver."
Diane de Poitiers - Diane de Poitiers fait partie de la cour, et elle n'aime pas la Princesse de Clèves pour des raisons politiques: "Ce n'est pas que cette beauté lui donnât de l'ombrage : une trop longue expérience lui avait appris qu'elle n'avait rien à craindre auprès du roi ; mais elle avait tant de haine pour le vidame de Chartres, qu'elle avait souhaité d'attacher à elle par le mariage d'une de ses filles, et qui s'était attaché à la reine, qu'elle ne pouvait regarder favorablement une personne qui portait son nom, et pour qui il faisait paraître une grande amitié."
Mlle de la Marck - Mademoiselle de la Marck va se marier avec le deuxieme fils du connétable de Montmorency, Monsieur d'Anvilles, qui est éperdument amoureux de la dauphine, Mary Stuart.
François Ier - Il est déjà mort, mais il est mentionné pendant la première partie lorsque Madame de La Fayette parle de la cour et le règne de Henri II, son deuxième fils.
Marguerite de France - Appellée Madame soeur du roi, elle fait partie de la cour.


La forme de l’œuvre
            La Princesse de Clèves respecte la narration linéaire et suit un ordre chronologique. Sa composition dramatique est claire et simple. Cette œuvre est constituée par quatre récits insérés, qui pourraient éventuellement apparaître comme une survivance baroque, mais ces quatre narrations sont liées à l’intrigue principale. Le roman ne décrit même pas la vie des héros, mais plutôt le début et la fin de la passion qui dévore la princesse. Ce récit se plie à la bienséance et à la vraisemblance et donc certaines scènes respectent le goût de l’époque. C’est à  cause de ceci que les pouvoirs des magiciens, par exemple, aussi chers au baroque, cèdent la place aux conversations mondaines. La narration est imprégnée par un certain pessimisme, qui s’est fait sentir dans la société classique et qui aussi influence la perception de l’amour. L’amour suscite des questions sur la fidélité maritale, l’incertitude de l’existence ou le sens profond de la vie  L’amour, ou bien la passion, n’est pas la source du bonheur ni de la vertu. Il provoque des sentiments de culpabilité qui finissent par la perte des amants ou par leur mort. La Princesse de Clèves fait aussi preuve de la nouvelle façon d’écrire la fiction : l’analyse psychologique, surtout par ses monologues et les interrogations qui mènent à l’exploration profonde de la vie intérieure de l’héroïne.
            Dans cette nouvelle on trouve une narration historique et une fiction entremêlées. L’auteur nous propose un ancrage historique qui suit la chronologie précise des dernières années du règne d’Henri II et introduit en même temps des personnages historiques de la cour. Cependant les personnages principaux sont purement fictifs et l’action centrale est entièrement inventée de sorte que l’histoire n’est là que pour servir de cadre qui garantit la vraisemblance.


Conclusion
La vie et l’inspiration de Madame de La Fayette sont entourées du mystère. Elle n’a pas laissé de mémoires et ses amis ne lui ont consacré que quelques lignes ordinaires. Il est donc difficile de percer sa vie et son secret. Les récits qu’on lui attribue sont extraordinaires, leur authenticité douteuse, cependant leur influence n’a pas connu de concurrence. La héroïne dans La Princesse de Clèves, ne peut pas gagner son propre cœur. La conception de l’amour de Madame de La Fayette nous amène vers la conclusion que n’importe quelle décision la héroïne prendra, la fatalité des ses action et la mort sont inévitables.


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